Design fiction

2018


An 2200. La surpollution a mené l’humanité dans une situation irréversible. Plus une seule goute d’eau sur terre n’est pas contaminée. Aujourd’hui l’humanité est résignée à se rationner en eau potable et propre qui est devenue une denrée rare. Pour économiser l’eau les Hommes se restreignent tant dans leur consommation vitale que dans l’utilisation hygiénique. On assiste à un retour aux astuces de la Renaissance, avec l’usage de parfums «caches misère» tels que les Figlif. N’ayant plus accès à de l’eau propre, on se lave moins. Paradoxalement, la société s’attachant toujours plus aux apparences, on se doit de sentir naturellement bon.

Les Figlif sont des patches en tissu contenant un « pot pourri » qui a la capacité de garder son odeur longtemps. D’abord utilisés pour camoufler ses odeurs corporelles, ils sont aujourd’hui totalement assumés.
Devenus  tendance», on les assortit à ses vêtements.


Pour des raisons pratiques et esthétiques, ils sont amovibles. Il est alors possible de changer de parfum, mais aussi de couleur et de forme en fonction de ses envies.”

Ce projet est manifeste il a un but réflectif sur notre avenir, il questionne nos pratiques et usages, notre consommation de ressources, mais aussi les biais sociétaux qui nous mènent à des comportements aberrants et en contradiction avec les réels besoins et problématiques environnementales.